L’Étude Lorenzo Fontes
Fondation
Laurent Nabias, fondateur de l’Étude Lorenzo Fontes, fait partie de Coopaname, SCOP-SA à capital variable. Il est entrepreneur salarié d’une coopérative ouvrière qu’il partage avec d’autres professionnels de différents métiers. Il bénéficie de la plus grande autonomie pour mener à bien les travaux dédiés à l’Étude.
Il a dès le début hésité entre une carrière scientifique et celle d’historien/généalogiste. Son cheminement l’a d’abord amené vers la première option, avec l’envie déjà de faire de la recherche, de travailler dans les secteurs de l’innovation en astronomie et de l’ingénierie des Lasers et de l’optique moderne.
Et puis, tout s’est arrêté. Un changement de voie s’imposait. Et c’est alors qu’il décida de tourner la page, de reprendre par le début et d’explorer la voie historienne. Il suffisait pour cela de changer d’échelle d’étude, de passer de l’étude des origines du big bang à celle d’une histoire plus rapprochée, celle du Moyen Âge, son autre centre d’intérêt, un bond de quelques milliards d’années il est vrai. Pour cela, il s’est replongé dans des études à distance en 1999, alors qu’il commençait sa vie active comme ingénieur dans l’industrie spatiale.
Puis en 2000, il s’est inscrit pour la première fois en licence d’histoire à Nanterre. Il ne l’a plus quitté depuis cette date, jusqu’au soutien d’une thèse en octobre 2016 sur l’étude des alliances, des fiefs, clientèles et partis dans l’ancienne noblesse de l’Île-de-France de Philippe Auguste à Charles VII. Six ans de licence, trois ans de master, sept ans de doctorat.
Réseaux ?
Cette thèse sur une thématique d’histoire sociale manipulait de nouveaux concepts généalogiques centrés sur l’histoire nobiliaire francilienne, notamment la mise en place d’une base de données prosopographiques (biographies collectives du groupe de l’ancienne noblesse médiévale francilienne). A cet aspect de traitement des données se sont ajoutées des analyses de réseaux matrimoniaux. Il s’agissait aussi d’un premier contact professionnel avec la généalogique et la gestion de sources anciennes lacunaires, mais aussi une étude de la vie de familles nobles franciliennes qui s’insérait dans la grande histoire du développement de l’État royal qui bascula dans la guerre de Cent ans.
Ensuite, Laurent Nabias s’est lancé dans la rédaction d’articles de recherche, la participation à des colloques dans le cadre des rencontres RESHIST (Réseaux et Histoire), une collaboration avec Ghislain Baury et Vincent Corriol dans les études de réseaux de cisterciens au Moyen Âge (RECIMA).
Voici le CV HAL qui liste ses travaux de recherche, et ci-dessous un exemple de réseau d’alliances au Bas Moyen-Âge.
Histoire et généalogie
Certes la grande histoire existe, mais la petite aussi. Aborder la généalogie et la prosopographie en s’intéressant à d’illustres inconnus, des anciens nobles, vivant à l’époque reculée sous Saint Louis, Jean de Villiers de l’Isle-Adam, Charles VI ou Jeanne d’Arc était un défi. L’étude des itinéraires biographiques des individus pouvait enrichir aussi bien leur propre histoire que l’histoire totale de leur époque.
Autre défi : identifier des solutions de contournement en cas de problèmes d’archives lacunaires. La rédaction d’un mémoire intitulé Fermiers et notables en pays d’Artois : familles Payen, Bancourt et Hillairet en 2022, dans le cadre du Diplôme universitaire d’histoire et généalogie des familles de l’université de Nîmes a permis de mettre en pratique ces idées. C’est ce principe que l’Étude propose d’appliquer dans les généalogies familiales, toutes périodes confondues.
L’idée est venue de brasser le tout, de proposer une nouvelle approche de la généalogie, mêlant histoire, études de biographies collectives avec la construction de bases de données, et l’analyse de réseaux de parenté, d’alliances, de solidarité basée sur le voisinage, le métier ou l’office. C’est un magnifique défi, tout comme d’autres collègues se sont lancés dans la psycho généalogie, les récits de vie, ou la recherche de disparus en Alsace pour Olivier Garrabé, la généalogie d’immigrés polonais en France par Ewa Slaby ou le tourisme généalogique, la généalogie génétique pour Loïc Duchamp. Laurent Nabias, de son côté, a décidé d’avoir un regard particulier, de comprendre comment la généalogie des acteurs sociaux et leur interaction ont pu influencer l’histoire locale, voire la grande histoire.
La solution ultime consiste à notre avis à associer l’analyse des sources anciennes et modernes aux techniques numériques modernes qui constituent finalement le troisième pan de notre activité, après l’histoire et la généalogie. L’expérience professionnelle de Laurent Nabias comme bibliothécaire et documentaliste travaillant dans le secteur de l’informatique documentaire et des bibliothèques numériques dans une bibliothèque universitaire est bien utile. Mais en définitive, l’objectif est toujours de poursuivre nos pérégrinations au sein des sources sur les traces d’un Lorenzo Valla, le premier à avoir identifié au XVe siècle un acte ancien rédigé sur parchemin comme étant un faux. Quant à fontes, ce terme est bien pratique puisqu’il désigne à la fois les sources et les origines (en latin). D’où l’intitulé de l’étude : Lorenzo Fontes – Histoire & Généalogie.
Les partenaires
Olivier Garrabé : recherche en filiation, généalogie génétique, psycho-généalogie et patrimoine bâti
Ewa Slaby : généalogie d’immigrés polonais en France
Loïc Duchamp : tourisme généalogique, généalogie en Italie et Espagne et généalogie génétique
Empreinte généalogique : Christophe Menu imprime les arbres généalogiques de grand format. Voici ses tarifs.
Carole Gufroy : recherche en filiations, transcriptions de document
Mélissa Nabias : ma cousine qui m’a réalisé la charte graphique de mon étude et je l’en remercie !!
Témoignages de nos clients
Après avoir retrouvé la tombe d’un arrière-arrière grand oncle au Père Lachaise, est né le projet de donner rendez-vous au pied de cette tombe aux descendants vivants de cette branche collatérale. J’ai donc demandé à Laurent Nabias de répondre à la question : cet ancêtre enterré a-t-il eu des enfants ?
À l’issue d’un travail très approfondi, Laurent Nabias a plus que répondu à la question. D’une part, malheureusement, il a apporté la preuve qu’il n’y avait pas de descendance. Mais d’autre part, en détaillant ses méthodes dans un rapport très fouillé, il a donné tous les éléments contextuels et biographiques que ses recherches ont apporté sur cet ancêtre, éclairant d’un jour nouveau l’histoire de ma famille. De quoi faire naître bien de nouvelles questions…
Je suis très heureuse de la collaboration professionnelle avec M. Nabias qui m’a permis d’approfondir et de vérifier la cohérence d’une branche de mon arbre généalogique.
Il a fait preuve d’une écoute active quant à la définition de mon besoin spécifique dans ce domaine. Il a su être force de proposition pour axer les recherches approfondies sur une thématique particulière, et n’a pas hésité, avec mon accord, à se déplacer sur le terrain quand cela a été nécessaire.
Il a su revenir vers moi pour des points d’étapes et d’avancement très réguliers. Ses compte-rendus étaient clairs et bien étayés. Je conseille vivement à travailler avec ce généalogiste professionnel.